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Venus du Nord et du Sud
18 novembre 2006

Une journée aux AD de Laon

6 octobre 2006. Lever à 6 h 45, plus tôt que pour le boulot, il fait encore nuit, je pend le car pour monter à la gare, puis le train de 7 h 24 (ni en retard, ni supprimé, une chance !) jusqu’à la gare du Nord. J’ai quand même le temps de prendre un petit café avant de monter dans le train de 8 h 31 pour Laon (un train corail, très confortable, et quasiment vide). Jusqu’à Nanteuil le Haudoin, c’est la plaine, la récolte de betteraves bat son plein, les avions arrivent de l’est pour atterrir, ce n’est pas signe de beau temps !). Ensuite on longe la RN2 pendant quelques temps, puis on traverse une forêt, encore verte à cette saison, et à nouveau la plaine. Le soleil fait enfin son apparition entre les nuages. Premier arrêt : Crépy en Valois. Je commence à revoir ma liste « A rechercher AD Aisne / 21 » (cela fait donc, en principe, 21 fois que je vais aux AD de Laon… ça me semble beaucoup depuis 1998, à raison d’environ 2 fois par an) préparée depuis plus d’une semaine.

 

A nouveau un paysage de champs de blé et de betteraves. Sur la RN2, une file de camions avec un marqué « Caille » en rouge sur fond blanc (une société de transport de Laon, qui se trouvait il n’y a pas si longtemps que ça juste à côté des AD). Je m’amusais à les compter lorsque j’allais à Laon en voiture (la route est très monotone, alors on se distrait comme on peut…).

 

Ensuite un arrêt à Villers Coterets (la ville du fameux édit sur l’état civil). A chaque gare quelques personnes montent et descendent du train, mais ce n’est pas la foule. Après Villers, c’est la forêt (de Retz, je crois), on passe dans plusieurs tunnels, et il y a des ruines d’une abbaye ou d’une église en bordure de la voie de chemin de fer (cela me rappelle l’Abbaye de Vauclair, détruite pendant la guerre de 14/18, où l’un de mes ancêtres a travaillé comme domestique). On arrive à Soissons, avec son élégante cathédrale à deux flèches. Ensuite, le paysage change, on passe au dessus de l’Aisne, à nouveau la forêt, quelques villages avec des maisons à pignon « en escalier » caractéristiques de la région, le paysage est valonné, couvert de forêts. Soudain apparaît le premier cimetière militaire (Vauxaillon) avec un alignement de croix blanches (on est près du Chemin des Dames). Puis on passe au dessus du canal de l’Oise à l’Aisne, et de l’Ailette (la vallée de cette petite rivière, et les villages qui la compose ont été le lieu d’habitation et de travail de mes ancêtres jusque vers 1825 - voir photo ci-dessous). Après Urcel, alternance de forêts, de zones de marécages, et de paysages de bocage avec des vaches (on se croirait presque en Normandie). Le train passe derrière les AD de Laon. Arrivée en gare de Laon à 10 h 23. Il ne reste plus qu’à marcher jusqu’aux AD (20 minutes environ).

 

IMG_7137___photo_prise_de_MonampteuilIl n’y a pas grand monde aujourd’hui, c’est à la fois un avantage et un inconvénient : on peut avoir une place sur les lecteurs de microfilms, mais c’est bien aussi quand il n’y a pas de place, car on peut consulter les registres, et faire des photos (sans flash), qui sont autrement plus belles que les photocopies ou les photos des microfilms.

 

Le déjeuner est pris (un peu rapidement) dans une petite salle à l’entrée des AD : salade niçoise en boîte et banane.

 

Il n’y a pas trop de monde aujourd’hui, je peux récupérer ma place du matin.

 

Juste avant de finir, je trouve un mariage. Pas le temps de noter. Heureusement, j’ai mon appareil photo numérique et je pourrai déchiffrer l’acte dans le train en rentrant.

 

En sortant des AD, il y a une dame qui vend des framboises d’un producteur du coin. Discussion sur la région, et la vigne (je lui ai dit que certains de mes ancêtres étaient vignerons dans le coin). Elle me dit que la vigne, redevenue sauvage, pousse partout et  que des gens en récoltent les grappes. Elle me dit également qu’à Lierval, le vin a été stocké sous l’église, quand l’activité principale était le travail de la vigne (activité totalement arrêtée après le phylloxéra).

 

Au retour, il y a plein de jeunes qui montent dans le train à toutes les gares. C’est vendredi soir, et beaucoup vont jusqu’à Paris. Il y a une ambiance plus sympathique que ce matin dans le train.

 

Ah, j’allais oublier : j’ai trouvé aux AD quelques informations sur des « Douche » que j’avais repérés dans Généanet, j’ai réussi à remonter un peu sur les patronymes «Bove» et «Leclerc», mais je ne trouve plus grand-chose de vraiment déterminant (je suis quand même remontée à 1669 pour les « Douche », mes ancêtres paternels). La prochaine fois (pas avant mai ou juin), j’attaque les archives notariales.

 

PS : les  framboises étaient excellentes !

 

 

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Commentaires
M
Merci de décrire si joliment les environs d'Urcel qui sont si jolis.
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